Chirurgie Maxillo-Faciale

Chirurgie orthognatique

Elle utilise comme repère essentiel l’occlusion dentaire (en classe I : l’arcade dentaire supérieure recouvre l’arcade inférieure.) Les dysharmonies dento-faciales nécessitant des corrections pouvant être chirurgicales sont :

  • la classe II : arcade dentaire inférieure en retrait par rapport à l’arcade supérieure donnant « un profil d’oiseau »
  • la classe III : arcade dentaire trop projetée vers l’avant par rapport à l’arcade supérieure donnant un aspect prognathe »

La chirurgie consiste à désolidariser une ou deux des arcades dentaires du reste du massif facial afin de les repositionner de façon optimale. L’ostéotomie de Lefort I permet de mobiliser le maxillaire. L’ostéotomie sagittale des branches montantes de la mandibule permet de mobiliser l’arcade dentaire inférieure avec un risque de lésion plus ou moins importante du nerf mandibulaire donnant la sensibilité de la lèvre inférieure et du menton. Pratiquée sous anesthésie générale, elle nécessite quelques jours d’hospitalisation ainsi qu’une alimentation mixée pendant 45 jours. L’œdème important diminue en quelques semaines et les douleurs sont généralement faibles.

Chirurgie des glandes salivaires

La parotide : glande salivaire placée en avant de l’oreille (dont l’inflammation est provoquée par les oreillons) Sa particularité est le passage du nerf facial (nerf permettant les différentes mimiques du visage) en son sein. Il existe donc lors de cette chirurgie un risque de paralysie facial temporaire ou définitive selon le type de tumeur retrouvé au contact de ce nerf. La cicatrice discrète est proche de celle utilisée lors d’un lifting cervico-facial.

  • La glande sub-mandibulaire : située sous le corps de la mandibule elle est le plus souvent retirée par une cicatrice cervicale d’environ 3 cm dissimulée dans une ride. Le risque existe pour le nerf lingual (sensibilité de la langue) et la branche mentonnière du nerf facial (mouvements de la lèvre inférieure)
  • La chirurgie de la glande sub-linguale et des glandes accessoires est moins fréquente avec des suites opératoires plus simples et les cicatrices sont toujours dissimulées en bouche.

Chirurgie de ré-harmonisation ou profiloplastie

La rhinoplastie permet de modifier l’aspect d’un nez. Les cicatrices sont le plus souvent placées à l’intérieur des narines. On considère la pyramide nasale constituée de l’os nasal pouvant être marquée d’une bosse, d’une ensellure ou encore d’une déviation. Pour corriger cela il est nécessaire de pratique le plus souvent des ostéotomies (fracture chirurgicale de l’os nasal).

On considère la pointe du nez dont l’armature est faite de cartilage. Les corrections se font dans ce cas, telle une sculpture, par des retraits ou rajouts de cartilage associé à la pose de points de suture modelants. Il est possible d’associer à ce geste une septoplastie lorsque la cloison nasale est déviée provoquant des troubles respiratoires.

L’intervention est pratiquée sous anesthésie générale avec une courte hospitalisation. Un plâtre (10 à 15 j) et des mèches (2 à 5 j) à l’intérieur des narines sont mises en place pour maintenir en bonne place les modifications apportées par le chirurgien.

Il faut savoir qu’un nez continue à se modifier pendant plusieurs mois après ce type de chirurgie et qu’il faut de la patience avant d’obtenir le résultat cosmétique définitif. Plus que les douleurs, ce sont les mèches limitant la respiration qui incommode en post opératoire. La mentoplastie permet de repositionner de la manière la plus équilibrée possible le menton en l’avançant, le reculant, l’abaissant ou l’impactant selon les besoins.

Ce geste est pratiqué par une cicatrice au niveau de la gencive inférieure

NB : La plupart des gestes osseux à l’exception du nez, nécessitent une stabilisation par mini plaques et mini vis en titane ne provoquant pas de rejet.

Chirurgie des oreilles décollées

Les indications sont le plus souvent posées chez des enfants subissant des moqueries entrainant une réelle gêne sociale. L’intervention consiste en une correction visant à sculpter le cartilage de l’oreille en vu de lui redonner un aspect normal et naturel. Elle peut être pratiquée sous anesthésie locale en chirurgie ambulatoire.

Les cicatrices sont dissimulées derrière les oreilles. Il est nécessaire de porter un bandeau de tennis afin de bien plaquer les oreilles durant environ 3 semaines (jour et nuit) pour un résultat optimal.

© Dr Nicolas Istria

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